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Dans la création de Haendel, ISRAËL EN ÉGYPTE revêt un caractère tout à fait exceptionnel à plusieurs titres : tout d’abord par sa composition : l’œuvre originelle était en 3 parties, Haendel a commencé l’écriture par la 3ème, puis la 2nde et a terminé par la 1ère partie ; ensuite par l’utilisation quasi constante d’un double chœur tout au long des 2nde et 3ème parties, enfin par le choix de ne confier que peu d’airs aux solistes tout en évitant les interactions entre les différents personnages et en limitant à deux le nombre de duos. C’est donc en octobre 1738 que Haendel va composer les parties 3 et 2 de cet oratorio, et il terminera en novembre en ajoutant la première partie, elle-même issue d’une composition précédente, « Funeral Anthem for Queen Caroline », datant de 1737. A l’instar de la première partie de l’œuvre, le numéro 2 repose exclusivement sur des passages bibliques du récit de l’Exode : celui-ci décrit comment les enfants d’Israël, réduits en esclavage en Égypte, ont été libérés à la suite des dix plaies envoyées par Dieu aux Egyptiens, et conduits hors d’Égypte. Ce sont essentiellement les versets du psaume 105 qui seront utilisés pour ce récit de l’Exode : ils reprennent cette narration avec concision, laissant ainsi à Haendel toute latitude pour illustrer le texte avec des effets musicaux palpables et surprenants. Les effets de double chœur permettent d’accentuer les tensions ou les moments de jubilation, tout en créant une profusion de sons traduisant sans nul doute l’effervescence qui traversait à la fois les enfants d’Israël et les Égyptiens, pour des raisons bien opposées. Cette seconde partie nous place ainsi au cœur de l’action, il s’agit bien de la vivre et de la ressentir, comme une histoire dans laquelle nous sommes plongés. La troisième partie de l’œuvre met en musique les versets 1 à 21 du chapitre 15 de l’Exode, qui décrivent le chant de Moïse : il s’agit là de la célébration de la traversée miraculeuse de la Mer Rouge. Chant de joie, de confiance, reprenant dans un mode plus enrichi de détails narratifs cette sortie d’Égypte et l’arrivée en pays de Canaan. Israël en Égypte a été créé le 4 avril 1739 au King’s Theatre de Londres, dans sa version originelle en 3 parties, mais la durée de l’œuvre et le peu d’airs de solistes ont obligé Haendel à retravailler l’oratorio : des airs ont été rajoutés, et Israël en Égypte a été donné (et édité depuis) avec les seules parties 2 et 3. C’est cette version reposant sur les parties 2 et 3 qui a été présentée ce soir, précédée de l’aria introductif de la partie 1.

Le REQUIEM de Wolfgang Amadeus MOZART et le LIBERA ME, DOMINE de Sigismund NEUKOMM, par le chœur et ensemble instrumental Robert GRIMAUD, sous la direction de Sébastien DI MAYO. Enregistrement fait le 7 juillet 2019 à la Collégiale Notre-Dame-des-Anges à l'Isle-sur-la-Sorgue dans le Vaucluse.

La musique pour les funérailles de la Reine Mary, de Henry PURCELL et le Requiem de CHERUBINI interprétés par le Chœur et l'Orchestre Robert GRIMAUD à la Collégiale Notre-Dame-des-Anges à l'Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse), le 8 juillet 2018.

Magnifique interprétation de la Messe du Couronnement (1779) de MOZART et de la Messe de DVORAK par le Chœur et Orchestre Robert GRIMAUD en la Collégiale Notre-Dame-des-Anges à l'Isle-sur-la-Sorgue le 9 juillet2017. Sous la direction de Sébastien Di MAYO, les solistes : Lydia MAYO (Soprano), Béatrice MAYO-FELIP (Mezzo-Soprano), Thierry DENANTE (Ténor) et Jean-Marc SAVIGNY (Baryton).

Musiques pour un temps de paix. Concert du 3 juillet 2016, en la Collégiale Notre-Dame-Des-Anges à l'ISLE-SUR-LA-SORGUE (84), avec le chœur et Ensemble Instrumental Robert GRIMAUD. Un enchantement...